Les manifestations menacent le pouvoir thaïlandais
BANGKOK. Manifestants pro et anti gouvernementaux se défient dans les rues. Les contestataires demandent la démission du gouvernement.
Depuis une semaine, des milliers de contestataires occupent l'enceinte du palais gouvernemental. Mais l'entrée en action dimanche de contre-manifestants rend la situation plus délicate. Or chaque camp, séparé de l'autre de quelques centaines de mètres, compte en son sein des groupes radicaux qui se sont armés de bâtons et menacent de faire basculer le pays dans la violence.
Les opposants au gouvernement de Samak Sundaravej sont menés par un groupe qui s'est baptisé Alliance du Peuple. Ils accusent le Premier ministre de corruption et d'être manipulé par l'ancien Premier ministre, Thaksin Shinawatra qui avait été démis il y a deux ans par un coup d'Etat non violent.
De fait, les supporters du gouvernement, qui sont descendus dans la rue, en appellent au retour de Thaksin qui est actuellement réfugié politique à Londres. Le parti de Samak et Thaksin a gagné les élections en décembre dernier grâce notamment à sa popularité dans les campagnes. Aussi les actuelles démonstrations de force opposent shématiquement les campagnes aux villes.
Les leaders de l'Alliance du peuple entendent pousser le gouvernement à la démission et dénoncent, pour certains, un système démocratique auquel "le pays ne serait pas prêts" car il serait "trop facile de manipuler les paysans".
Depuis une semaine, des milliers de contestataires occupent l'enceinte du palais gouvernemental. Mais l'entrée en action dimanche de contre-manifestants rend la situation plus délicate. Or chaque camp, séparé de l'autre de quelques centaines de mètres, compte en son sein des groupes radicaux qui se sont armés de bâtons et menacent de faire basculer le pays dans la violence.
Les opposants au gouvernement de Samak Sundaravej sont menés par un groupe qui s'est baptisé Alliance du Peuple. Ils accusent le Premier ministre de corruption et d'être manipulé par l'ancien Premier ministre, Thaksin Shinawatra qui avait été démis il y a deux ans par un coup d'Etat non violent.
De fait, les supporters du gouvernement, qui sont descendus dans la rue, en appellent au retour de Thaksin qui est actuellement réfugié politique à Londres. Le parti de Samak et Thaksin a gagné les élections en décembre dernier grâce notamment à sa popularité dans les campagnes. Aussi les actuelles démonstrations de force opposent shématiquement les campagnes aux villes.
Les leaders de l'Alliance du peuple entendent pousser le gouvernement à la démission et dénoncent, pour certains, un système démocratique auquel "le pays ne serait pas prêts" car il serait "trop facile de manipuler les paysans".